Nouvelle république du 4 avril " L'IRTS remet un coup de pression"
Texte intégral :
L'IRTS remet un coup de pression
Les étudiants de l'IRTS (institut régional de travail social) de Poitiers sont descendus dans la rue à deux reprises, hier. En matinée tout d'abord, entre la gare et la porte de Paris, puis devant la préfecture où ils se sont allongés sur la chaussée. Au coeur de leur mécontentement, la circulaire du 27 février dernier qui met en application la gratification des stages (lire NR hier). Une mesure qui ne les ferait pas bondir si elle était accompagnée de moyens. Actuellement, l'Etat et la Région, par l'intermédiaire de la DRASS (direction régionale des affaires sanitaires et sociales), se renvoit la balle pour savoir qui financera cette gratification. Dans le cortège qui a perturbé la circulation hier matin, on chante "un pas en avant, trois pas en arrière" pour donner son ressenti sur la politique du gouvernement en matière sociale.
Après avoir manifesté lundi dernier, les futurs éducateurs et autres travailleurs sociaux réaffirment leur inquiétude, demandant à l'Etat de débloquer des crédits pour rémunérer tous les stages et éviter de privilégier certains stagiaires au détriment des autres.
Autre angle d'attaque des manifestants: " La loi est contradictoire puisque seuls les élèves de licence sont concernés, alors que nos trois années d'étude ne sont reconnues que comme bac+2 ". Une abérration qui mène, selon eux, à une situation d'inégalité entre formations.
Au moment où la clameur s'est éteinte devant la préfecture, les chants des amnifestants massées devant l'inspection académique à quelques mètres de là les ont relayés. De battre le pavé Poitiers a continué.....
M.R.